« Je suis né pour écrire ». Pourtant rien ne prédestinait Mohammed Moulessehoul, né un 10 janvier 1955 aux portes du Sah...
« Je suis né pour écrire ». Pourtant rien ne prédestinait Mohammed Moulessehoul, né un 10 janvier 1955 aux portes du Sahara, à décrocher son plus beau rêve d’enfant. L’auteur algérien sait de quoi il parle. Officier dans l’armée pendant vingt-cinq ans, il a combattu les terroristes islamistes durant la terrible et sanglante guerre civile des années 1990. Une période où il avait déjà commencé à écrire. Mais c’est en 2000 qu’il décide de quitter l’armée et l’Algérie et vivre de sa plume, sa nouvelle arme. Après un an au Mexique, il s’installe en France en 2001 avec sa femme et ses enfants et révèle son identité en publiant le roman autobiographique « L’écrivain ». Son pseudonyme, Yasmina Khadra, est en réalité les deux prénoms de sa femme, qu’il a choisi d’utiliser pour protéger sa famille des menaces potentielles liées à ses écrits et témoigner de son combat pour l’émancipation de la femme musulmane. Puisant son inspiration dans son passé militaire, Yasmina Khadra aborde les nombreux conflits qui déchirent le Moyen-Orient (Les Hirondelles de Kaboul, L’Attentat et Les Sirènes de Bagdad). Khadra a un amour fou et beaucoup de gratitude pour la langue française, sans qui, selon lui, il ne serait aujourd’hui, cet écrivain traduit et lu dans le monde entier. Ses œuvres, une trentaine, ont remporté de nombreux prix prestigieux, y compris son dernier opus, Cœur-d’amande.