Diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris en 1983 et docteur en lettres de l'université Paris IV en 1991, Phili...
Diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris en 1983 et docteur en lettres de l'université Paris IV en 1991, Philippe Forest enseigne durant sept années dans des universités britanniques : Heriot-Watt (Édimbourg), St John's College (Cambridge), St Andrews, Birkbeck College (université de Londres). Depuis 1995, il enseigne à l'université de Nantes où il est professeur de littérature. Il est l'auteur de nombreux essais consacrés à la littérature et à l'histoire des courants d'avant-garde (notamment Histoire de Tel Quel et sur Philippe Sollers), et de sept romans. Lauréat de la Villa Kujoyama, il a effectué en 1999 un long voyage au Japon, dans le but de rompre avec le passé. Dans "Sarinagara" (2004), Prix Décembre 2004, il évoque ce thème à travers la culture de trois artistes japonais, dont Soseki. Son écriture est marquée par le thème de la disparition de l'enfant. Sa fille, Pauline, est morte d'un cancer à l'âge de quatre ans, en 1996, ce qui constitue le sujet de ses premiers romans, "L'Enfant éternel" (1997), Prix Femina du premier roman, et "Toute la Nuit" (1999), ainsi que d'un essai, "Tous les enfants sauf un" (2007). Collaborateur régulier des pages littéraires de la revue Art Press , il lui arrive de signer des articles dans d'autres revues, journaux comme Le Monde des Livres, Le Magazine littéraire ou le magazine Transfuge. Depuis 2011, il est, avec Stéphane Audeguy, corédacteur de "La Nouvelle Revue française" des éditions Gallimard. Philippe Forest est lauréat du prix Goncourt de la biographie 2016 pour son ouvrage "Aragon".