L’homme aux yeux pétillants se présente comme un « écriteur du soir ». Car il aime faire le lien avec l’écritoire, néces...
L’homme aux yeux pétillants se présente comme un « écriteur du soir ». Car il aime faire le lien avec l’écritoire, nécessaire de voyage permettant d’écrire. Oui, Frédéric Barety est bien un voyageur, des lieux comme du temps, mis en mouvement par l’envie de rencontrer l’autre et d’entendre des histoires. Jusqu’à s’inspirer de ses expériences et rêves pour créer des livres. « On ne devient pas écrivain en une nuit. C’est un art que je pratique depuis toujours, d’abord dans des poèmes, jusqu’à maitriser suffisamment ma plume pour me lancer dans un roman complet. » Plus qu’un roman, l’auteur marcquois a bâti, pierre après pierre, une saga ayant pour cœur notre ville, dont le 6°tome vient de sortir, Aster Laroche, Le doigt de l’Archange, aux éditions En Déliées, illustré par Marel. « Je travaille au Croisé Laroche. Je n’arrivais pas à trouver d’information sur l’origine du nom de ce quartier, ce qui mettait à mal ma passion pour l’Histoire. Alors j’ai décidé d’inventer Aster Laroche, croisé en Terre Sainte. Je fais ce que je veux, je suis écrivain ! » Et un écrivain curieux et plein d’humour. Il se renseigne sur la naissance de la ville de Marcq-en-Barœul, datant du 12°siècle, puis brode un décor, donne souffle à de simples gens du quotidien, construit un récit rythmé et vivant. Son univers romancé s’inspire pour beaucoup des gens qu’il côtoie au quotidien, qu’il remercie d’ailleurs à la fin de son premier livre, Aster Laroche, Croisé marcquois. Car Fred Barety se nourrit des rencontres qu’il fait, et tout son travail d’écrivain trouve sens dans son tissu relationnel. En plus de donner matière au récit, le processus de fabrication et de distribution se veut très local. « Mon éditrice est aussi mon illustratrice, rencontrée dans la ligue d’improvisation de Marcq.