En son rapport intime aux lettres, sa poésie, tours de mots incarne la parole d’une utopie propice à l’approche des sour...
En son rapport intime aux lettres, sa poésie, tours de mots incarne la parole d’une utopie propice à l’approche des sources du monde. Blessure et renaissance, chute et enciellement, le calame crée de tout surgissement un étrangement. L’écriture façonne le meilleur chemin possible, l’instable traversée, car le monde court sur un fil. La lumière brûle le plus souvent d’une mèche de vent et d’inaccessible infini. Parmi ses publications figurent : Réparations (2016) ; L’Arbre des Lettres (deux abécédaires, Éd. Levant, 2018) ; Lagune – archipel de Thau, traduit en occitan par l’Institut d’Estudis Occitans del Lengadòc, Premier Prix de poésie 2018 de l’Académie des Jeux Floraux de Toulouse ; Au bras du ciel (Ed. de l’Aigrette, 2020) ; Cantique (Ségust Éditions, janvier 2021), un recueil de poésie en écho au Cantique des Cantiques, rai d’amour propice à l’évasion. En avril 2021 paraissent deux recueils : Migre déraciné un temps (Éd. Levant) et Il fut soir il fut matin (Institut d’Estudis Occitans Erau), édition bilingue français-occitan qui témoigne une aventure personnelle singulière, à travers les labyrinthes du langage et de la mémoire. Pierre Ech-Ardour a également composé avec Giraud Cauchy des Livres pauvres, un livre d’artiste avec André Jolivet Si je t’oublie Jérusalem. Sa poésie est parue dans la revue Septième Sens au printemps 2021.