Née d’un père français et d’une mère anglaise, des parents chimistes impliqués dans la création du Sibor, mieux connu so...
Née d’un père français et d’une mère anglaise, des parents chimistes impliqués dans la création du Sibor, mieux connu sous le nom de Pyrex. Corinne Calvet de son vrai nom Corinne Dibos, fit d’abord des études de droit pénal à la Sorbonne avant de devenir décoratrice d’intérieur. Mais elle rêve d’une carrière d'artiste et change d'orientation en débutant comme animatrice à la radio, parallèlement elle suit les cours de Charles Dullin avec comme élèves, Jean Marais, Simone Signoret, Gérard Philipe et Martine Carol. Elle fait un peu de théâtre et rapidement se voit proposer quelques petits rôles au cinéma dès 1945, jouant un modèle dans « Nous ne sommes pas mariés » une comédie romantique. La chance lui sourit lorsqu’elle est présentée au réalisateur Marc Allegret, il est tellement impressionné par sa beauté sombre, sa silhouette en sablier et sa voix douce, qu'il s'est arrangé pour qu'elle participe à son prochain film « Petrus ». Le producteur Hal B. Wallis tente d’imposer à Hollywood sa nouvelle recrue comme un compromis entre Rita Hayworth et Lauren Bacall. Elle est remarquable dans « La corde de sable » (1949) avec Burt Lancaster. Elle enchaîne avec « Planqué malgré lui » (1949) de John Ford. A partir des années 1950, elle n'échappe pas à la vague des westerns. Elle retrouve les deux farfelus Dean Martin et Jerry Lewis dans la comédie musicale un peu déjantée «La polka des marins» (1951). Au milieu des années 50, estimant avoir épuisé les sensations cinématographiques qu'Hollywood pouvait lui offrir Corinne Calvet fait son retour en France et apparaît dans le thriller « Bonnes à tuer » (1954) d’Henri Decoin. Puis elle se perd dans un film d’horreur de seconde zone. Petit à petit, elle s’enlisa dans l’oubli, mais suivra une formation en psychologie pou ouvrir un cabinet de médecine par l’hypnose. Après sa retraite en 1988, elle a passé le reste de sa vie à assister à des conventions d'autographes et à s'impliquer dans des causes caritatives et religieuses.