Marie Debray a été élevée dans un milieu mixte : un père bourgeois et une mère venant de la banlieue prolétaire. Ce méti...
Marie Debray a été élevée dans un milieu mixte : un père bourgeois et une mère venant de la banlieue prolétaire. Ce métissage social est une des raisons qui l’a poussée à découvrir cet artiste avec un œil nouveau : « Et si on se trompait sur Booba ? » Aller vers l’Autre, elle y est habituée depuis son enfance, notamment par l’expérience de Régis Debray, le cousin de mon père, qui avait été jusqu’en Bolivie avec Che Guevara. Elle plonge dans l’écriture dès l’enfance. A 15 ans, elle est lauréate du Prix du Jeune Ecrivain pour la nouvelle, Nuit de Miel. Après le bac, elle étudie à l’université Paris 1 Panthéon Sorbonne. Le barbare et Nietzsche signe son passage en philosophie et Alien et moi, ses explorations cinématographiques. Après avoir travaillé comme directrice artistique à TF1 et comme journaliste et rédactrice dans plusieurs organes de presse et à la télévision, elle anime des ateliers d’écriture et de philosophie auprès divers publics. Elle a publié trois romans : Demain les barbares (1997), Sarah Seule (2001) aux éditions d’écarts, et Hypatie, étoile d’Alexandrie (2015) aux éditions du Siamois, et un recueil de nouvelles, Histoires de petits garçons, en 1997 aux éditions d’écarts. En 2016, elle publie Ma chatte, lettre à Booba, un manifeste poético-philosophico-féministe, un regard nouveau sur un artiste trop mal connu se mêlant d’une approche différente de la féminité, elle aussi trop mal connue.