Marion Moulin, une enfance passée à fouiner dans les boîtes de couleurs et les cartons à dessin, imprégnée des effluves ...
Marion Moulin, une enfance passée à fouiner dans les boîtes de couleurs et les cartons à dessin, imprégnée des effluves des peintures et vernis de son père artiste-peintre : tout destinait Marion Moulin à croquer la vie. Après quelques pérégrinations circumterrestres, voyages et rencontres, et une escale dans la mode, Marion Moulin exhume à 30 ans une évidence enfouie dans le passé familial : la peinture est sa véritable passion. Elle quitte Genève, s’installe à Courchevel et brouille les pistes. Car ceux qui connaissent son enthousiasme, sa spontanéité, son amour de l’Italie et de l’art de la Renaissance, sont toujours surpris par ses œuvres où la matière brute s’impose dans son apparente aridité. Son travail amalgame pigments et feuilles d’or, d’argent ou de cuivre, papier ou carton, pour restituer les infinies subtilités de la matière.