Floris, le dessinateur de la bande dessinée Yaël, est né et a grandi en Flandre. Floris est son nom de baptême. Un préno...
Floris, le dessinateur de la bande dessinée Yaël, est né et a grandi en Flandre. Floris est son nom de baptême. Un prénom rare, même chez les néerlandophones, et qui correspond à peu près à notre ‘Florian’. Les premières bd qu’il a dévorées, ce sont les “Bob et Bobette” (“Suske en Wiske” en version originale) de Willy Vandersteen. À l’époque déjà, le jeune Brouwers aimait crayonner. Vers l’âge de 18 ans, en entendant le témoignage d’un pasteur protestant, Floris fait l’expérience de l’amour de Dieu. Il cherche un lieu de vie où partager sa foi. Du côté francophone du pays, commencent à se développer alors ce qu’on appelle les communautés nouvelles (le renouveau charismatique, l’Emmanuel, les Béatitudes,…). Tout cela n’existait pas en Flandre. Aussi, Floris décide-t-il de franchir la frontière linguistique. C’est dans la Communauté de Tibériade, à Lavaux-Sainte-Anne que s’engage un moment le jeune Flamand. Il est passé par l’Arche, la communauté de vie pour personnes valides et handicapées créée par Jean Vanier, puis par l’École d’évangélisation Jeunesse et Lumière, où il a rencontré celle qui allait devenir son épouse. C’était en 1988. Aujourd’hui, Floris est père de cinq enfants, âgés de 6 à 17 ans. Il enseigne la religion dans plusieurs athénées de Bruxelles et, dès qu’il a un peu de temps, il continue à “dessiner Dieu”…