Malgré la lecture systématique dès son plus jeune âge des classiques de la BD franco-belge, ce sont des aspirations de g...
Malgré la lecture systématique dès son plus jeune âge des classiques de la BD franco-belge, ce sont des aspirations de gloire qui le poussent vers la pharmacopée. Mais plus que de glisser vers l’étude systématique des matières actives et médicamenteuses, Il préfère collectionner celles des histoires courtes animées par un drôle de bonhomme en fil de fer au fil de ses heures de retenue. La brillance de ses études le pousse à re-signer pour un deuxième cycle secondaire direction les Beaux-Arts de Tournai. Puis ce sont les bancs de l’atelier de narration d’Antoine Cossu qui l’accueillent. Il y fait la connaissance d’autres dessinateurs dont Bouillez, Hyuna et Charlet et en profite pour visiter d’un œil neuf des auteurs tels que De Crécy, Battaglia ou Scott Mc Cloud. Son travail qu’il qualifie alors de « classique » est remarqué par plusieurs maisons d’édition. Des projets qui n’aboutiront pas pour la plupart. Nullement découragé, il se lie d’amitié avec sa planche à dessins et s’attelle à tous les styles graphiques qui peuvent lui passer sous les yeux. Le second coup lui vient de Jean David Morvan, qui lui glisse entre les mains l’œuvre de Hugo, L’Homme qui rit. C’est terminé, Nicolas Delestret ne se relèvera plus, il sera dessinateur de BD.