Daniel Martinange, employé de banque, commence par publier de la poésie, puis bifurque vers la nouvelle, en choisissant ...
Daniel Martinange, employé de banque, commence par publier de la poésie, puis bifurque vers la nouvelle, en choisissant le pseudonyme de Martinange, un hameau proche de son domicile. Quittant la banque, il se consacre à l'écriture, vivant de lectures et de ghostwriting pour divers éditeurs, puis devient journaliste, correspondant du Matin de Paris, de l'Événement du Jeudi et du Monde, collaborateur du Bois National, et enfin journaliste permanent au Progrès. Il publie de nombreuses nouvelles, chez divers éditeurs, réputées appartenir au genre de la science-fiction, dont il n'a pourtant aucune connaissance préalable. Selon Philippe Curval, à l'époque, "sa SF ne doit rien à personne parce qu'elle résulte d'un processus interne qui ignore les références", tandis que Michel Jeury dit alors de lui, en entretien : "Ce qui manque le plus, me semble-t-il, aux jeunes auteurs (mais pas à tous, pas à Daniel Martinange par exemple), c'est le goût du récit et la maîtrise de l'imaginaire". Sa nouvelle La Ballade des dieux est nommée au Grand prix de l'imaginaire, et Le mystère des femelles de pierre l'est trois ans plus tard. Après plusieurs années d'interruption, période durant laquelle il s'est consacré à son métier de journaliste et à divers travaux d'écriture alimentaire sous d'autres pseudonymes, il est revenu à la littérature, hors du champ de la science-fiction cette fois, avec la publication en 2012 de son premier roman (de littérature générale), L'Ouragan, réédité en 2014 chez Pocket. Depuis, il a publié deux romans policiers aux éditions Lajouanie : C'est moi qu'il veut !, et Les malfaisants. Il vit dans le Haut-Forez.