Fille unique choyée par sa mère, Jacqueline Huet n'a jamais connu son père. Élève au Conservatoire de Paris, elle monte ...
Fille unique choyée par sa mère, Jacqueline Huet n'a jamais connu son père. Élève au Conservatoire de Paris, elle monte sur les planches à partir de 1945, et tourne dans de nombreux films jusqu'à la fin des années 1950. Également mannequin, elle fait la couverture de nombreux magazines de presse féminine (Paris-Match, Jours de France, Elle) ou de télévision, jusque dans les années 1970. Elle fait même la « une » du magazine Life aux États-Unis. La crème de beauté Ponds en fait son égérie jusqu'à New-York. Elle est engagée à la RTF en 1956 pour animer Pic et Pic et Colégram, la première émission pour la jeunesse, diffusée tous les jeudis. En 1958, alors qu'elle se rend à son émission dans le bâtiment de la télévision au 16 rue Cognacq-Jay, elle apprend qu'un concours a lieu pour devenir speakerine et se présente à la dernière seconde, gagne devant Anne-Marie Peysson et devient speakerine de la première chaîne de la télévision française jusqu'en 1975. Elle devient une des « célébrités » de la télévision française de 1958 à 1975. Le dimanche 5 janvier 1975, elle clôture avec beaucoup d'émotion les émissions de la première chaîne de l'ORTF, remplacée le lendemain par la nouvelle société publique TF1. Quand on a passé toute sa vie professionnelle devant les projecteurs, il est quelque peu difficile d’accepter, retomber dans l’anonymat. Tel est le mal-être qui s’est emparé de Jacqueline Huet et qui représente la cause de sa mort en 1986. Elle, qui a été l’une des plus grandes présentatrices des années 60, a progressivement quitté le milieu de la télé en 1975. Cependant, avant de complètement disparaître des projecteurs, elle continue d’animer L’Accordéon sur TF1 et d’assister à des émissions spécifiques. Notamment, il s’agit de celles de Michel Drucker, Jean-Pierre Foucault ou de Pascal Sevran. La disparition tragique de Jacqueline Huet entache néanmoins sa biographie pleine de success stories