Henri Tisot est le fils unique de parents pâtissiers. Bien qu'élevé dans la religion catholique, il fréquente une école ...
Henri Tisot est le fils unique de parents pâtissiers. Bien qu'élevé dans la religion catholique, il fréquente une école laïque, grandissant entre une grand-mère très croyante et un grand-père communiste. En 1957, il intègre le Conservatoire national supérieur d'art dramatique sous la direction de Béatrix Dussane. L'année suivante, il devient pensionnaire de la Comédie-Française grâce à Jean Meyer, qui lui confie un rôle dans Le Bourgeois Gentilhomme aux côtés de Louis Seigner. Tisot se fait connaître en 1960 avec ses imitations de Charles de Gaulle au Théâtre de Dix heures, notamment à travers des sketches comme L’Autocirculation. Ses disques humoristiques, tels que La Dépigeonnisation, connaissent un grand succès. Dans les années 1970, il adapte sa carrière face à la montée de nouveaux comiques, diversifiant ses rôles dans le théâtre, le cinéma et la télévision, avec des prestations notables comme dans Le Temps des copains. Frédéric Mitterrand rend hommage à Henri Tisot, reconnu pour son talent dans la satire politique et sa carrière variée au théâtre, à la télévision et au cinéma. Son humour incisif et sa personnalité authentique ont marqué la satire contemporaine. De son vivant, un espace culturel à La Seyne-sur-Mer portait déjà son nom, et le Théâtre Poquelin y renomme désormais son festival en son honneur. En 1984, Henri Tisot soutient l'école libre et se convertit au catholicisme en 1986, abandonnant les rôles profanes pour se consacrer à la religion. Il explore la foi à travers plusieurs ouvrages et spectacles, dont Les Sept Miracles en 1988 et De de Gaulle à Jésus-Christ en 1995. Passionné par la théologie, il étudie l'hébreu et défend les relations entre judaïsme et christianisme. Tisot participe également au Jubilé de 2000 et signe une pétition pour Roman Polanski en 2010.