Pierre Ambroise François Choderlos de Laclos est admis en 1760 à l’École royale d'artillerie de La Fère. Il est nommé su...
Pierre Ambroise François Choderlos de Laclos est admis en 1760 à l’École royale d'artillerie de La Fère. Il est nommé successivement sous-lieutenant en 1761, puis lieutenant en second en 1762. Il devient franc-maçon dans la loge L’Union, à Strasbourg de 1765 à 1769, à Grenoble de 1769 à 1775, puis à Besançon de 1775 à 1776. Cette année-là, affilié à la loge parisienne Henri IV, il en devient le Vénérable Maître. Parvenu dans les Hauts grades de la franc-maçonnerie, il crée son propre chapitre, la Candeur. Nommé capitaine à l’ancienneté en 1771 - il le reste durant dix-sept ans jusqu’à la veille de la Révolution. Pendant ses nombreux temps libres, il écrit. D'abord un opéra-comique intitulé "Ernestine" sans gloire. En 1777, il reçoit la mission d’installer une nouvelle école d’artillerie à Valence qui reçoit notamment le jeune Napoléon Bonaparte. De retour à Besançon en 1778, il est promu capitaine en second de sapeurs. En 1778, il commence à rédiger son chef-d’œuvre "Les Liaisons dangereuses". En 1781, promu capitaine-commandant de canonniers, il obtient une nouvelle permission de six mois, au cours de laquelle il achève son chef-d’œuvre. Il confie à l’éditeur Durand Neveu la tâche de le publier en quatre volumes qui sont proposés à la vente le 23 mars 1782. En 1788, il quitte l’armée. Après une période de recherche personnelle du meilleur moyen de favoriser son ambition et diverses tentatives pour approcher un grand seigneur, il entre au service du duc d’Orléans dont il partage les idées sur l’évolution de la royauté. Pendant la Révolution, il a plusieurs rôles importants, s'inscrivant au Club des Jacobins en 1790. Finalement, il fait la connaissance du jeune général Napoléon Bonaparte, le nouveau Premier Consul et se rallie aux idées bonapartistes. Le 16 janvier 1800, il est réintégré comme général de brigade d’artillerie et affecté à l’Armée du Rhin, où il reçoit le baptême du feu à la bataille de Biberach. Affaibli par la dysenterie et le paludisme, il meurt à Tarente et est enterré sur place.