Fils de l'écrivain belge Franz Weyergans et d’une mère avignonnaise, il a mené sa scolarité à l'Institut Saint-Boniface-...
Fils de l'écrivain belge Franz Weyergans et d’une mère avignonnaise, il a mené sa scolarité à l'Institut Saint-Boniface-Parnasse. Il suit ensuite les cours de l'Institut des hautes études cinématographiques (IDHEC) et se passionne pour Bresson et Godard. Il écrit des critiques dans "Les Cahiers du cinéma" de décembre 1960 à juillet 1966. Il tourne son premier court-métrage "Béjart" (1961), primé au Festival de Bergame. Il a écrit un excellent ouvrage d'introduction à l'art cinématographique intitulé " Comprendre le cinéma" (1970), livre malheureusement totalement introuvable : écrite dans un style clair et pédagogique digne d'André Bazin, cette monographie fait comprendre que le cinéma est un art à part entière. Il a écrit et réalise plusieurs sujets pour l’émission "Dim Dam Dom" (1968-1970), dont "La Photographe" avec Delphine Seyrig. Il met en scène l’opéra de Wagner "Tristan und Isolde", en 1970, au Théâtre de la Monnaie (Opéra national), à Bruxelles. À la suite d'une analyse, il publie en 1973 un compte rendu sarcastique de sa cure. C'est la substance de son roman "Le Pitre", remarqué par la critique, qui obtient le prix Roger-Nimier. En 1981, "Macaire le Copte" (Gallimard) est consacré par le prix Rossel en Belgique et obtient aussi le prix des Deux Magots en France. Dès lors, Weyergans se voue entièrement à la littérature, travaillant la nuit, de onze heures du soir au lendemain midi. Il préside la commission "Roman" au Centre national du livre (C.N.L.) pendant quatre ans dans les années 1980. "Le Radeau de la méduse" (1983) reçoit le prix Méridien des quatre jurys et "La Démence du boxeur" obtient le prix Renaudot en 1992. Il écrit aussi "La vie d'un bébé" (1986) ainsi que "Franz et François" (1997), allusions à son père et à lui-même. Son roman "Trois jours chez ma mère" obtient le prix Goncourt en 2005. Il est le seul auteur à avoir reçu à la fois le prix Renaudot et le prix Goncourt. Il a été élu à l’Académie française, le 26 mars 2009, au fauteuil d’Alain Robbe-Grillet (32e fauteuil).